Quand homéopathie, Juliette pleure ! C’est une tragédie de Shakespeare qui va se jouer dès le 1er janvier 2021 et tout comme Juliette nous allons pleurer… non pas Roméo mais l’homéopathie. En effet, le Régime Obligatoire a voté la fin de son remboursement.
Les petites billes blanches ne seront plus remboursées par la sécurité sociale alors qu’une grande majorité des français en consomme.
Qui n’a pas appliqué une pommade à base d’arnica sur la méchante bosse que s’est fait le petit dernier; qui n’a pas dès les premiers indices d’un gros rhume, englouti sa dose de granulés pour conjurer le sort ?
Remboursement de l’homéopathie c’est fini !
Mais le glaive et la balance, symboles de la justice, ont tranché. La Sécurité Sociale a supprimé le remboursement de l’homéopathie, faute de preuve qu’elle soit plus efficace qu’un placebo.
Placebo qui ne pèse pas lourd dans la balance. ”Efficacité insuffisante”, ont accusé en chœur ses détracteurs (pour la tragédie Grecque).
En effet, Les médicaments homéopathiques profitent d’un circuit rapide et simplifié tant pour la phase de recherche et développement que pour la mise sur le marché.
Le ministère de la Santé précise que “leur utilisation ne s’appuie pas sur des essais cliniques ni sur des preuves”. Leur consommation est basée sur la notion d’usage traditionnel. Notre régime général va donc réaliser une économie annuelle de près de 128 millions d’euros en se désengageant sur ses remboursements
Mais il y a un autre aspect que dénoncent certains médecins. En effet, la prise en charge efficace de certaines pathologies sont retardées par la consommation de médicaments homéopathiques en premier lieu.
Les mutuelles à la rescousse
Les coûts de ces traitements seront à 100% à la charge du consommateur s’il ne bénéficie pas d’une mutuelle qui couvre les médicaments non remboursés par la Sécurité Sociale.
Si vous êtes adeptes de médecines douces et alternatives, il sera intéressant de bénéficier d’une couverture pour ces nouvelles dépenses. Les mutuelles mettent à jour leurs garanties et certaines proposent des formules dont les forfaits médecines douces sont vraiment conséquents.
Les équipes de Kools sont à vos côtés pour vous aider à trouver votre bonheur.
Questions / Réponses
Est-ce que je peux continuer à me faire prescrire de l’homéopathie ? Oui, le fait que la sécurité sociale se désengage n’empêche ni la prescription de médicaments homéopathiques par votre médecin, ni de s’en procurer en pharmacie. La seule différence c’est le coût de votre traitement qui peut être pris en charge par les mutuelles qui incluent des forfaits médecines douces.
L’homéopathie, qu’est-ce que c’est ?
C’est le fait de stimuler le corps à se soigner par lui-même. Les praticiens pensent que ce qui déclenche la maladie, peut à l’inverse guérir les affections dont les symptômes sont similaires. Cette idée de similitude a été décrite en 1796 par le médecin allemand Samuel Hahnemann. Elle repose sur le principe qu’une substance diluée administrée à un malade va le guérir, alors que non diluée, elle rendrait malade un patient sain.
Comment fabrique-t-on un médicament homéopathique ?
La méthode repose sur un dosage et une dilution très précise. Une goutte de principe actif est d’abord dilué dans 99 gouttes d’eau alcoolisée, ce qui donne 1 CH. Puis cette dilution, répétée au maximum 30 fois, donne 30 CH. On trouve l’homéopathie principalement sous forme de granules, de gouttes, de globules ou encore de crème. Vous l’aurez compris, plus le CH est élevé, plus le principe actif a été dilué.